De l'avantage d'avoir un vieux papa

Hier soir, Chéri Chéri et moi avons discuté de notre avenir commun et notamment de la possible famille que nous pourrions créer.

Plus exactement, j’ai posé le sujet sur la table du dîner.

Non que mon horloge biologique ne me démange, mais, n'ayant jamais voulu être une vielle maman et étant particulièrement attachée à me marier avant de procréer afin d’avoir la taille fine pour le grand jour, je trouve qu'à 28 ans passés, il serait temps que l'on s'organise.

De son côté, Chéri Chéri trouve que nous avons encore bien du temps devant nous et qu'il est encore trop tôt pour parler couches, biberons et montées de lait.

Pensant une fois encore me trouver face à une démonstration de lâcheté typiquement masculine,  je m'apprête à lui lancer un ultimatum du type :

"Fais moi un enfant ou je te quitte", quand, me voyant venir, il me parle d'une étude qui suggérerait que l'âge du père jouerait sur l'espérance de vie de l'enfant.

Plus ce dernier serait vieux lors de la procréation, plus sa progéniture serait résistante aux maladies.

J'entends l'argument de Chéri Chéri et je décide de clore ce dossier pour l'instant, dans l’unique but de mieux le ré-ouvrir dans quelques mois, lorsque Chéri Chéri aura oublié cette étude qui ne conclue pour l'instant que par des suppositions.

Par contre, je relève que Chéri Chéri n'a pas opposé d'argumentaire particulier à notre mariage et, me rapprochant de notre calendrier John Lennon armée d'un stylo je lui lance :

"Bon, en attendant, pour le mariage, ta demande, je la fixe à quand ?"