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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 18:48

 

Vaccines-1-copie-1.jpg

 

Hier soir, alors que ma manucure me fait passer depuis 2 jours pour une post-ado attardée en manque de rébellion, Chéri Chéri décide de m’imposer une pause.

A peine rentrée, il m’attrape, m’enlève mon cachemire et le remplace par mon précieux T-shirt du Cavern Club.

Autant j’ai l’habitude d’être dévêtue par Chéri Chéri, autant, c’est bien la première fois qu’il m’habille !

Trop fatiguée pour poser une question et surtout n’ayant pas envie d’avoir à faire l’effort de comprendre le sens des mots qui me seront donnés en réponse, je me contente de relever le geste intérieurement.

Mais, alors qu’il m’enfile mon manteau et m’attrape par la main pour m’emmener vers la porte, je tente un mouvement de résistance mettant en cause des ongles indignent d’un dîner en amoureux.

« Tant mieux ! On va à la Flèche d’Or ! Rock’n’Roll ! »

Moi qui ne voulais pas sortir, mon excuse de vernis s’est tout simplement retournée contre moi : je viens de signer pour le concert de The Vaccines.

C’était après m’avoir entendu répéter le refrain d’« If you wanna » sans arrêt à tue-tête pendant 3 semaines que Chéri Chéri avait décidé de prendre en cachette des places pour le concert de ce groupe londonien à la pop joyeuse, dynamique et efficace.

C’était un peu sa façon à lui de me donner des raisons de chanter.

Après une première partie que nous délaissons pour une bière, les titres de « What did you expect from the Vaccines », le premier album du groupe, essentiellement composé de tubes potentiels, commence à raisonner dans la salle.

Le public est à l’image de la prestation : enjoué mais sans plus.

 

Vaccines-2.jpg

 

Rapidement, nous sommes gênés.

 Le jeu de scène n’est pas exceptionnel mais le groupe ne s’étant formé qu’en 2010, on essaiera d’expliquer cette faiblesse par leur manque d’expérience à jouer ensemble. Pourtant, les parasites ne viennent pas de devant nous mais de derrière.

Trois hommes, la quarantaine bien tassée, blousons en cuir et barbe de 4 jours, n’ont de cesse de déblatérer des critiques aussi peu constructives que méprisantes.

Nous sommes à côté de 3 stéréotypes réunis du critique rock dont l’égo démesuré l’empêche d’accepter qu’il est dépassé.

Celui là même capable de dire par erreur que Mick Jagger est américain et que « Tron Song » de Elmore Judd est le meilleur titre électro de l’année, alors que jusque là, ce genre musical se résumait pour lui à « Oxygène » de Jean-Michel Jarre.

Etre à côté de ce genre de types pendant un concert, c’est un peu comme écouter « Abbey Road » sur son iPod dans le métro quand un accordéoniste se place juste devant vous et se met à jouer la lambada en vous regardant avec le sourire.

Quoiqu’il en soit, ces derniers ne nous empêchent pas de nous déhancher frénétiquement dès les premières notes du single, le fameux « If you wanna » mais, après un concert express de ¾ d’heure, Chéri Chéri et moi nous retrouvons dehors et devons bien avouer que le groupe ne s’est pas vraiment donné à fond.

Bref, vivement le 30 novembre à 20h que Sir Paul McCartney remonte sur scène pour nous offrir du haut de ses 69 ans pas loin de 3 bonnes heures de show de qualité et sans entracte s’il vous plaît !

Finalement, le rock c’est peut-être un peu comme le vin : la qualité viendrait avec le temps. Encore faudra-t-il durer !

 

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commentaires

K
<br /> bonne soirée !<br /> <br /> <br />
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